Les groupes

AMERINDIENS (USA)

Native Pride Productions

Menés par le danseur, acteur et militant indigène Larry Yazzie, cinq artistes issus de tribus amérindiennes différentes feront découvrir au public les danses traditionnelles et les rituels des peuples Meskwaki, Ojibwe, Ho-chunk, Narragansett et Lakota. Leur impressionnant costume, appelé regalia, est propre à chaque danse. Celle de la danse de l’aigle, par exemple, est confectionnée avec les véritables plumes de cet oiseau majestueux. D’autres se composent de broderies, d’os de buffles, de fourrures, de crinières de chevaux, de peaux de cerfs et de clochettes. Les traditions des Premières Nations, basées sur la transmission orale, les danses et rituels, sont en lien étroit avec la spiritualité, les animaux et le lien sacré avec la Terre-Mère.

ÉQUATEUR

Ensemble Jahua Ñan

L’ensemble Jahua Ñan – nom qui signifie « Chemin d’en haut » en Quechua – est l’un des douze groupes artistiques de l’Université Technique Particulier de Loja (UTPL). Il mettra en lumière la richesse et les métissages de la culture équatorienne, qui puise ses racines dans l’amour à la Pacha Mamà (Terre-Mère). Ses danses présentent aussi les traditions fortes des Saraguros, unique peuple de la région andine de Loja qui parle encore en dialecte Kichwa et qui perpétue son savoir-faire ancestral de filage de laine. Leurs habits traditionnels noirs et blancs rappellent les couleurs des plumes de l’oiseau Curiquingue, symbole de la royauté Inca.

HONGRIE

Kecskemét Folk Dance Ensemble

L’ensemble folklorique Kecskemét vient de la ville du même nom, située aux abords des steppes hongroises appelées la Puszta. Ses membres, âgé·es de 22 ans en moyenne, représentent les traditions pastorales du bassin carpatique au travers de différentes danses de bergers. Leur répertoire comprend aussi les énergiques airs gitans sur lesquels les danseurs frappent sur leurs bottes, la danse Ugrós qui date du Moyen-Âge, ainsi que les Csárdás – chorégraphies nationales caractéristiques de la Hongrie. Dans ce pays où la vie rurale occupe une place importante, les chants, danses, musiques et légendes célèbrent la Nature de génération en génération.

ILE DE PÂQUES (CHILI)

Mana Mā’Ohi

La venue de l’ensemble Mana Mā’Ohi en Europe, et plus particulièrement aux RFI, est exceptionnelle : jamais la Suisse n’avait accueilli d’artistes autochtones vivant sur l’Île de Pâques et parlant encore leur langue maternelle d’origine polynésienne. Ces derniers, qui ont entre 20 et 30 ans, présenteront les danses, musiques, ainsi que les mythes et légendes de leur île du Pacifique. Le public pourra ainsi se plonger dans l’histoire des imposantes statues Moai, dans celle de la Tangata Manu (l’homme-oiseau) et remonter aux origines de l’ethnie polynésienne des Rapa Nui. L’ensemble porte des habits traditionnels faits de matériaux naturels de l’île, tels que des fibres végétales et des plumes d’oiseaux indigènes.

KOSOVO

Kemajl Azizi

L’ensemble Kemajl Azizi a vu le jour en 2003 à Viti, une petite ville au pied du massif montagneux Skopska Crna Gora, au sud-est du Kosovo. Il se distingue notamment par la beauté de ses chants traditionnels, tels que Kreshtat e Kosoves, qui célèbre le Kosovo, ses peuples, ses terres, ses montagnes et ses cours d’eau. Dans les chants et musiques, on retrouve aussi le bruit des oiseaux et des moutons, inspirés par la longue tradition pastorale du Kosovo. Du côté des chorégraphies, l’ensemble Kemajl Azizi interprète entre autres la danse de l’aigle et une danse originaire de la région de Viti, nommée Karadak.

MEXIQUE

Grupo Folklórico Costumbres

L’ensemble folklorique Costumbres vient de Monterrey, dans la province de Nuevo León. Cette région désertique du nord du pays est celle des vaqueros, les vachers mexicains. Le répertoire du groupe met notamment en avant la culture de ces « cow-boys » qui, au fil de l’histoire, a été influencée par l’immigration polonaise, allemande et tchèque. On retrouve ainsi la polka ou la scottish parmi leurs danses, ainsi que le violon, la guitare à cinq cordes et l’accordéon emblématique dans leurs orchestres. La vie des vaqueros s’articule autour de travaux manuels souvent pénibles, compte tenu de l’environnement naturel aride de la région. Ce dur labeur se reflète dans les vêtements traditionnels simples, légers et pratiques portés par les danseurs et danseuses. L’ensemble présentera également la danse traditionnelle des régions mexicaines de Jalisco et de Nayarit.